Jusqu’ici, le léopard des neiges était considéré comme une espèce unique (Panthera uncia, en latin), ce que la plupart des scientifiques appellent une espèce « monotypique » : tous les animaux de cette espèce dans le monde sont considérés comme faisant partie d’une seule et unique espèce à peu près homogène, sans différence autre qu’individuelle. Mais cela va peut-être changer complètement avec une étude scientifique conduite par Dr. Rodney Jackson, Directeur-Fondateur du Snow Leopard Conservancy à Sonoma, en Californie, Tshewang Wangchuk, Directeur Exécutif de la Bhutan Foundation, qui siège aussi comme Directeur du Snow Leopard Conservancy, et Dr. Jan E. Janecka, Duquesne University, et quelques 20 autres institutions qui travaille à la protection du léopard des neiges.
Ils pensent que leur travail permet d’identifier trois sous-espèces pour le léopard de neiges :
- Une sous-espèce du Nord (Panthera uncia irbis), que l’on trouve dans l’Altaï.
- Une sous-espèce Centrale (Panthera uncia uncioides), que l’on trouve au cœur de l’Himalaya et sur le plateau tibétain.
- Une sous-espèce de l’ouest (Panthera uncia uncia), que l’on trouve dans le Tian Shan, le Pamir et la chaine de montage trans-himalayenne.
Ils ont travaillé à l’analyse de l’ADN prélevé dans des crottes de l’animal collectées un peu partout où l’on observe ces grands chats. Ils en ont séquencé l’ADN pour identifier des regroupements génétiques significatifs qui définissent formellement des sous-espèces.
C’est important parce que cela va permettre d’orienter les actions de protections afin de prendre en compte la diversité des léopards des neiges en vue de préserver la totalité de leur diversité génétique (les léopards des neiges sont rares mais répartis sur une aire gigantesque qui recouvre une grande partie de l’Asie Centrale).
Source : j’ai failli rater cette information de mai 2017 en provenance du Snow Leopard Conservancy.
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